Le côté ingénierie est au centre des plans pour les drones de livraison d’Amazon, mais il en va de même pour le besoin de convaincre le public que ces objets sont sûrs. Une série de brevets donne un aperçu sur la façon dont le géant du commerce électronique répond à ces préoccupations, avec la dernière description de drones qui peuvent se briser pour répandre et faire tomber les charges de métal et de plastique si quelque chose ne va pas.
Quatre années se sont écoulées depuis qu’Amazon a dévoilé ses plans pour des drones qui livreraient des paquets à ses clients. Bien qu’il y ait des essais en cours dans le monde, le service n’a pas encore vraiment pris son envol, des barrages légaux restant insurmontables pour le moment, du moins aux États-Unis.
Alors que la Federal Aviation Administration continue de s’interroger sur l’intégration en toute sécurité des drones dans l’espace aérien américain, Amazon fait à peu près la même chose. Certains de ses brevets les plus créatifs ont inclus l’utilisation de lampadaires comme stations d’accueil de drones pour les recharger, l’introduction de parachutes de sécurité dans des étiquettes d’expédition et le déploiement de drones depuis des « vaisseaux mères » qui servent aussi d’entrepôts volants.
Un brevet déposé l’année dernière et maintenant accordé à la société cherche à savoir ce qui arriverait aux drones de livraison d’Amazon en cas d’urgence en vol. En plus d’un contrôleur de vol qui contrôle la trajectoire de vol du drone, l’avion serait également équipé d’un « contrôleur de fragmentation », qui le brise essentiellement dans les airs en cas de besoin.
Le contrôleur de fragmentation détecterait quand quelque chose ne va pas avec le fonctionnement du drone, et produirait une « séquence de fragmentation », dictant quand certaines parties devraient être cassées et relâchées. Cela signifie qu’il faudrait suivre la trajectoire de vol ainsi que les conditions météorologiques et la topographie pour déterminer quand et où il est préférable de déposer certains composants de drones.
De toute évidence, « réceptionner » une hélice dans la tête ne serait pas idéal, mais bon, ce serait mieux qu’un drone entier. Comme c’est toujours le cas avec les brevets, il est impossible de dire à quel point Amazon est sérieux dans la construction de cette fonctionnalité dans ses drones de livraison, mais au moins, la société montre qu’elle continue à penser avec toute sa créativité.