Les groupes de standardisation autour de l’ »Internet des objets » mobilisent les troupes pour des efforts visant à permettre aux thermostats, serrures de porte, capteurs et autres dispositifs de se trouver les uns les autres pour partager l’information.
Jeudi 2 Octobre 2014, le Open Interconnect Consortium (OIC) a annoncé que 27 nouveaux membres l’avaient rejoint, dont Cisco, Acer, le fabricant de puces Mediatek et SmartThings un fabricant de hub IoD pour la maison, depuis que ce consortium a été fondé en Juillet. Les membres fondateurs du groupe comprennent Intel, Samsung Electronics et Dell. L’OIC a également nommé son conseil d’administration, qui sera dirigé par Jong-Deok Choi, le chef adjoint du centre de recherche logiciel de Samsung.
Le groupe déclare que sa mission est de s’assurer que les appareils tels que les wearables, télécommandes, dispositifs et téléphones puissent facilement communiquer et échanger des informations indépendamment du système d’exploitation, facteur de forme ou fournisseur de services.
Les sociétés membres contribueront à la création d’un code open-source pour mettre en œuvre la technologie afin que celui puisse rendre forme. Il prévoit de développer d’abord des normes pour trouver, connecter et authentifier les appareils
Mais l’OIC n’est pas la seule organisation qui pousse pour une approche commune dans ce domaine. Mardi 30 Septembre, le Thread Group, soutenu par l’activité Nest Labs de Google ainsi qu’ARM Holdings et d’autres sociétés fondatrices, a accueilli ses membres et a présenté ses plans pour certifier les produits Thread à partir de Juin prochain. La connectivité est également un point central pour Thread, qui développe une pile logicielle de gestion de réseau.
La AllSeen Alliance, qui a ses racines dans le cadre AllJoyn développé par Qualcomm pour la communication des appareils sur le réseau Wi-Fi et autres réseaux, revendique plus de 70 entreprises membres, neuf groupes de travail, et la livraison de produits. Les efforts de ces groupes peuvent être compétitifs dans certains domaines et complémentaire dans d’autres, mais on ne sait pas encore clairement comment cela va s’aligner.
Il y a trop d’organismes qui tentent de faire fonctionner ce travail autour de l’’IdO, mais leurs objectifs sont valables, a déclaré l’analyste James Brehm, de James Brehm & Associates. Le marché n’est pas encore près d’atteindre l’échelle des milliards de dispositifs que les promoteurs de l’IdO prédisent.
« Si nous arrivons à obtenir les chiffres dont nous parlons … nous devons les faire interagir », a déclaré James Brehm. Les consommateurs l’exigeront. « L’IoD doit être stupidement simple, » dit-il.
Les différentes spécifications et certifications n’affecteront pas directement les consommateurs pendant un certain temps, mais la bousculade à laquelle on assiste de la part de ces groupes pour se positionner, pourraient retarder l’interopérables des produits que les acheteurs veulent. Le groupe qui réussira sera celui avec le moins de conflits internes, mais on ne sait pas qui cela sera. Et la vraie course pour la normalisation de l’’IdO n’a pas encore vraiment commencé.
« Il va y avoir beaucoup de manœuvres pour prendre position avant même d’en arriver à la grille de départ», a déclaré James Brehm.