Avec la population mondiale estimée à 9,1 milliards en 2050, conjuguée aux effets croissants du changement climatique sur notre capacité ou pas à faire pousser des plantes, une société de Barcelone a proposé une solution pour nourrir le monde futur. Les fermes flottantes à 3 étages de Thinking Forward Architecture, disposeraient 2,04 km carrés pour de la pisciculture, un jardin hydroponique, et un toit des panneaux solaires pour alimenter une barge flottante, qui pourrait être ancré sur le fond des océans, des lacs ou des rivières. La société estime que chacune de ses fermes flottantes pourrait produire environ 8 plus de 7,3 tonnes de légumes et de 1,5 tonnes de poisson par an.
Les fermes flottantes sont destinées à fournir une solution qui peut suivre les niveaux de production alimentaire qui devront augmenter de 70 % à l’échelle mondiale, et de 100 % dans les pays en développement, afin de nourrir plus de 9 milliards de bouches. Avec tant de personnes, les terres arables seraient étirées à leur capacité croissante (nous en utilisons actuellement 80 %), tandis que les réserves d’eau douce seront sollicitées. Les océans sont également victimes de la surpêche à l’heure actuelle.
L’idée de l’entreprise est de déplacer les sur la surface de l’eau afin d’aborder toutes ces questions. Chaque niveau de la ferme à trois étages aurait sa propre fonction, et ferait partie d’une boucle durable qui alimente les autres ponts.
Des puits de lumière et des panneaux solaires sur le pont supérieur convertiront la lumière solaire en énergie pour alimenter la ferme. Le niveau intermédiaire consisterait 3 parties pour des cultures hydroponiques organiques qui permettront de maximiser l’espace limité de la barge. Les eaux usées provenant des cultures seront filtrées jusqu’au niveau de la pisciculture au fond comme source de nourriture.
Pendant ce temps, les déjections de poissons riches en azote seront recyclées pour fertiliser les cultures. Contrairement aux effluents d’élevage des animaux, le fumier de poisson est un engrais à action rapide qui ne prend pas des mois à se décomposer, et donnerait un coup de pouce aux plantes avec des éléments nutritifs rapides, y compris des macronutriments de phosphore et de potassium. La pisciculture combinée avec la culture hydroponique – un combo connu sous le terme d’aquaponique – est un système éprouvé qui gagne en popularité, donc cette partie du concept est parfaitement raisonnable.
Aussi ajouté à la barge, on trouvera une usine de dessalement possible (si elle flotte sur l’eau de mer), une usine de transformation du poisson, et un centre d’emballage. Les éoliennes et les hydroliennes pourraient également être ajoutées, pour fournir de l’énergie supplémentaire. L’ensemble de la barge serait protégée contre les mers et les mauvaises conditions météorologiques avec des protecteurs gonflables contre les vagues. Ainsi la ferme serait auto-suffisante et largement autonome, nécessitant un minimum de travail.
Javier Ponce, le PDG de Forward Thinking Architecture, envisage la localisation des fermes flottantes, qui seront évolutives, près des villes densément peuplées qui verra la plus forte croissance dans l’avenir. Sur les 35 mégapoles de plus de 10 millions de personnes, 25 sont situées près de l’eau, telles que Shanghai, Jakarta, Lagos, Tokyo et New York. Javier Ponce estime que les fermes flottantes pourraient compléter les systèmes agricoles traditionnels existants, en aidant à réduire les risques alimentaires associés aux enjeux du changement climatique dans les régions particulièrement vulnérables du monde.
Waterworld, nous voilà !
http://smartfloatingfarms.com/