Une équipe de chercheurs de l’Université de Wollongong en Australie et un designer de Scarborough profitent de l’impression 3D pour créer des bijoux et des œuvres d’art sur mesure.
Cinnamon Lee est une orfèvre basée à Illawarra en Austramie. Elle a été un des toutes premières à adopter la technologie d’impression 3D et un logiciel de modélisation 3D pour créer des dessins techniques précis de ses créations Elle s’est rapprochée du Dr Stephen Beirne du UOW-headquartered Australian Research Council Centre of Excellence for Electromaterials Science (ACES), il y a 2 ans, pour un défi d’ingénierie, demandant de l’aide pour fabriquer directement des créations plus complexes.
ACES a utilisé la technologie d’impression 3D pour la recherche biomédicale et le prototypage d’appareils pour des implants médicaux, des cellules solaires et des batteries, mais la fabrication de bijoux est certainement un nouveau champ.
Pour Cinnamon Lee, l’impression 3D était une nouvelle façon d’être en mesure d’atteindre sa vision créative. « L’impression en trois dimensions me permet de produire des bijoux qui combinent la complexité géométrique avec une intégrité structurelle, ce qui serait impossible à créer autrement » dit-elle.
Pour produire les anneaux, l’équipe de recherche ACES a utilisé un procédé d’impression 3D appelé fusion laser sélective qui dépose et fusionne du titane sous forme de poudre, couche par couche sur un lit de métal, selon le modèle 3D. Lorsque le processus est terminé, l’excès de poudre est soufflé, révélant l’objet final.
L’imprimante 3D, capable de beaux détails, avec différents métaux aussi petits que du 0,15 millimètres (150 microns), permet à l’équipe d’imprimer la conception de Cinnamon Lee avec précision sur une très petite échelle.
Le projet de ce bijoux a été un exemple montrant de nouvelles façons de travailler avec l’impression 3D pour prototyper et réaliser un produit.
http://media.uow.edu.au/news/UOW179622.html