Des scientifiques allemands et japonais ont développé un nouveau capteur magnétique, qui est suffisamment mince, robuste et souple qu’il peut être adapté en douceur à la peau humaine, même sur la partie la plus flexible de la paume humaine. Cela nourrit la vision de pouvoir équiper l’homme d’un sens magnétique.

Alors, le Dr Denys Makarov et son équipe ont développé une peau électronique avec un système magnéto-sensorielle qui équipe le destinataire d’un «sixième sens» capable de percevoir la présence de champs magnétiques statiques ou dynamiques.
1) La magnétoréception, aussi appelée magnétoception, est un sens qui permet de détecter un champ magnétique, généralement de sorte à ce que l’être vivant puisse percevoir sa direction et sa position. C’est un terme qui est apparu pour la première fois en 1972, et nous pouvons actuellement dénombrer trois types de magnétoception : une perception indirecte, reposant sur la sensibilité aux courants induits, ainsi que deux mécanismes directs, assurant la transduction grâce à la magnétite ou aux dits radicaux libres.
Ces nouveaux composants magnéto-électroniques mesurent moins de deux micromètres d’épaisseur et ne pèsent que trois grammes par mètre carré. Ils peuvent même flotter sur une bulle de savon. Les nouveaux capteurs magnétiques résistent à des flexions extrêmes avec des rayons de moins de trois micromètres, et survivent au froissement comme un morceau de papier sans sacrifier la performance du capteur.

«Nous avons démontré une plateforme d’interaction homme-machine tactile sur la peau, des composants sensoriels de mouvement et de déplacement applicable pour les robots souples ou des implants médicaux fonctionnels ainsi que des fonctionnalités magnétiques pour l’électronique sur la peau », précise Michael Melzer, doctorant dans le groupe ERC groupe dirigé par Denys Makarov qui se concentre sur la réalisation des composants magnétoélectroniques flexibles et extensibles.
«Ces capteurs magnétiques ultraminces dotés d’une robustesse mécanique extraordinaire sont parfaitement adaptés pour être portable, discret et imperceptible pour des aides sur l’orientation et la manipulation», ajoute le professeur Oliver G. Schmidt, qui est le directeur de l’Institut de Nanosciences intégrative à l’IFW Dresde.
Ce travail a été réalisé à l’Institut Leibniz pour la Recherche sur les Matériaux et les Etats Solides (IFW Dresde) et de la TU de Chemnitz en étroite collaboration avec des partenaires de l’Université de Tokyo et l’Université d’Osaka au Japon.
http://www.ifw-dresden.de/en/press-and-events/press-release/current-news/article/-65e4380cba/