Affectant environ 1 garçon sur 5000, la dystrophie musculaire de Duchenne fait que les muscles des victimes se réduisent tout au long de leur vie, au point souvent que les bras et les jambes ne peuvent plus être utilisés du tout. Voilà pourquoi la Stichting Flextension européenne (la Fondation Flextension) a démarré le projet A-Gear il y a quatre ans. L’effort de plusieus partenaires a permis de concevoir deux exosquelettes portés aux bras, destinés à aider les patients de la machine de Duchenne à conserver l’usage de leurs bras.
Le premier des deux dispositifs, destiné à être utilisé par des personnes qui peuvent encore un peu bouger les bras par elles-mêmes, est un système passif. Cela signifie qu’il ne renferme pas de source d’énergie ou de moteurs, et à la place, il utilise des systèmes purement mécaniques propres à augmenter les mouvements des bras de l’utilisateur.
Le second modèle, conçu pour les utilisateurs qui sont plus entrés davantage dans la maladie, est alimenté par des moteurs. Ces moteurs sont à leur tour activés par des signaux musculaires électriques (ce qui signifie que l’utilisateur a juste à contracter un muscle), ou par des mouvements de bras très minimes. Lors de tests en laboratoire, les utilisateurs qui ne pouvaient déjà plus faire appel à leurs bras depuis 3 à 5 ans, ont été en mesure d’effectuer une série de tâches, qui nécessitaient l’usage de leurs bras.
