Si vous allez voir une quelconque raffinerie de pétrole, vous verrez des cheminées au sommet de desquelles de petites flammes brûlent les gaz résiduaires laissés par la conversion du pétrole brut en matériaux plus utiles. Ces cheminées sont des structures relativement simples, mais les inspecter est tout sauf facile. C’est si coûteux et si long que GE cherche des moyens d’utiliser des drones pour inspecter les cheminées et d’autres composants en temps réel sans avoir à fermer la production.
Bien que la technologie derrière la combustion des gaz d’échappement soit simple, l’inspection des cheminées est lente et dangereuse. Mais c’est un travail qui doit être fait – non seulement parce que les réglementations de l’industrie l’exigent sur une base régulière, mais parce qu’une fissure dans un tuyau de cheminée peut le transformer en un chalumeau qui peut coûter beaucoup de vies et des millions de dommages sur site.
Selon GE, la façon habituelle d’inspecter une raffinerie est d’arrêter au moins une partie de la centrale, de laisser refroidir l’équipement et d’envoyer des inspecteurs. C’est un travail qui peut prendre des jours et peut souvent mettre une usine hors service pendant des semaines. Inutile de dire, que trouver un moyen de contourner ce problème serait très intéressant auprès des ingénieurs.
C’est pourquoi une équipe dirigée par John Spirtos, directeur général de New Business Creations chez GE Ventures, cherche le moyen d’utiliser des drones pour faire le sale boulot. Ils soutiennent que l’envoi de drones aéroportés et robots rampants pour effectuer des inspections de la cheminée serait un moyen de garder un œil plus attentif sur les travaux sur une plus longue période sans avoir à fermer l’usine si souvent ou pendant si longtemps.
Un drone survolant une cheminée de flammes
L’idée est que les inspecteurs robotiques seraient équipés de capteurs spéciaux, y compris des capteurs thermiques, qui leur permettraient d’envoyer des télémétries et des signaux vidéo qui pourraient être expédiés dans des algorithmes d’inspection pour identifier les équipements usés ou endommagés. Pendant ce temps, les inspecteurs humains pourraient soit récupérer des données supplémentaires, consulter des experts, ou assis confortablement, guider les drones. Les capteurs fixes peuvent fournir un autre ensemble de « yeux » qui sont actifs tout le temps.
GE indique que les données peuvent également être utilisées pour créer des modèles 3D ou pour suivre les problèmes au fil du temps en utilisant Predix, la plate-forme logicielle de GE pour l’Internet industriel. En outre, l’utilisation d’un tel système numérique réduirait les temps d’inspection de moitié. GE souligne que la technologie est encore en phase pilote, mais que l’équipe a inspecté cinq installations industrielles et que les résultats sont encourageants.
http://www.gereports.com/flair-flares-drones-taking-dangerous-work-inspecting-industrial-assets/