L’industrie ferroviaire britannique est en train de faciliter la vie des futurs banlieusards en établissant une feuille de route pour moderniser ses systèmes de transport à l’ère numérique. La stratégie inclut des trains connectés qui communiquent pour éviter la congestion et le passage de portes sans attente quelconque grâce à un smartphone connecté en Bluetooth, et éventuellement un jour, le scan de l’œil et l’empreinte digitale.
Le Rail Delivery Group, l’organisme qui représente les compagnies britanniques de trains de voyageurs, a présenté le plan en soulignant trois domaines clés où la technologie peut rendre les choses plus faciles pour les passagers. L’un d’entre eux est un type de conception de siège qui est devrait permettre 20 à 30 % de sièges de plus dans chaque voiture, avec un autre qui change sa configuration pendant les heures de pointe pour faire de l’espace pour 15 à 20 % de sièges en plus. Ceux-ci seront intégrés aux trains existants cette année.
Les trains intelligents comprennent une deuxième zone, qui sont des wagons autorégulateurs qui communiquent entre eux afin de minimiser de façon autonome les conflits à un croisement. L’idée est que cela permettra des déplacements plus fréquents avec moins de retards, et le gouvernement britannique a engagé £ 450 millions (527 millions d’euros) pour essayer une nouvelle technologie de signalisation à cette fin.
Mais là où les choses vraiment intéressant est dans le remplacement des billets physiques. Les essais débuteront plus tard dans l’année sur une ligne entre Oxford et Londres où les passagers peuvent utiliser une application et des signaux Bluetooth dans leurs smartphones pour ouvrir la porte. Selon le Rail Delivery Group, cela pourrait éventuellement être remplacé par des technologies biométriques telles que l’empreinte digitale ou le scan de l’iris.
http://www.raildeliverygroup.com/media-centre/press-releases/2017/469771892-2017-02-07.html