L’addition de petites cellules (small cells en anglais), auront une grande importance pour la gestion des réseaux à haut débit dans le futur, dans l’optique de la 5G. Au Japon, NTT Docomo a décrit une architecture multicouche utilisant le concept de cellule fantôme, qui consiste à permettre la surcouche d’une petite cellule par une cellule macro.
Le directeur de l’ingénierie du réseau mobile de NTT Docomo, Fujio Watanabe, insiste sur l’importance de la combinaison du développement massif des technologies MIMO (multiplication d’antennes de réception et d’émission), des cellules fantômes et de l’utilisation des hautes fréquences pour satisfaire les exigences toujours croissantes en termes de capacité.
L’idée est de séparer les plans de contrôles (control plane) et plan de données (data plane/user plane) afin de bénéficier des avantages de la cellule macro et de la petite cellule. En effet, la partie plan de contrôle resterait attachée à la cellule macro, afin de bénéficier de la meilleure connectivité de la macro et son intérêt en mobilité (utilisant des bandes de fréquences plus basses) ; la partie plan de données passerait par la petite cellule, qui permet d’assurer un meilleur débit avec une meilleure efficacité énergétique (utilisant des bandes de fréquence plus hautes).
Le téléphone serait donc simultanément en communication avec la cellule macro et la petite cellule, sur des fréquences différentes.
Les dates pour des tests potentiels n’ont pas été révélées.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/78486.htm
http://www.eetasia.com/ART_8800711961_499488_NT_84c4a8b4_2.HTM