Les tirs de fusils, les faisceaux hertziens et les mises à jour de firmware sont quelques-uns des moyens qui ont été utilisés pour arrêter les drones dangereux pendant leurs vols. Une autre approche qui commence à gagner un peu d’attirance est le filet pour « attraper les drones », filet qui est transporté par d’autres drones. Suivant l’exemple de la police de Tokyo le mois dernier, une équipe d’ingénieurs en mécanique a mis au point un système de récupération qui capture les petits drones et les transporte sains et saufs à l’endroit désiré.
Le département de la police de Tokyo a fait les manchettes des journaux, le mois dernier quand elle a fait la démonstration d’avions « attrapeurs de drones » qui les remorquent dans de grands filets, le tout dans l’intention de récupérer les appareils suspects avant qu’ils ne puissent causer un préjudice. Piloté par la police anti-émeute, le département espère utiliser les véhicules pour capturer les drones qui peuvent se cacher dans des zones sensibles, telles que l’espace aérien autour du bureau du Premier ministre japonais, où un avion sans pilote a été intercepté l’an dernier en Avril.
Conçu par Mo Rastgaar, professeur agrégé en génie mécanique à l’Université technologique du Michigan, ce dernier système semble être un peu plus sophistiqué. Décrit comme «de la fauconnerie robotique », la solution de Mo Rastgaar se compose d’un grand Hexacopter avec un système de lancement monté sur son châssis.
Quand il voit un avion illégal, le drone prédateur tire un filet jusqu’à 12 m de distance dans sa direction. Après avoir enveloppé le petit drone, le filet refermé est alors balancé en arrière sous l’avion plus grand grâce à ses prises intérieures et sort de la zone.
L’équipe explique que le filet est conçu pour être suffisamment grand afin de piéger même le plus rapide et le plus agile de drones plus petits, et il peut être piloté de manière autonome, par une personne au sol ou une combinaison des deux. Un brevet a été déposé pour le système avec l’espoir qu’il pourrait trouver une variété d’utilisations, telles que la lutte contre le terrorisme de contrefaçons, l’espionnage et le trafic de drogue, et contribué aussi à l’application de nouveaux règlements pour les drones.
« La FAA (Federal Aviation Administration) vient d’annoncer que les drones devaient être enregistrés, et nous pensons que cet hexacopteur pourrait aider à faire respecter la loi en attrapant des drones non enregistrés», conclut Mo Rastgaar.