Beaucoup de patients atteints d’arthrite ne veulent pas utiliser les attelles existantes telles quelles en raison de leur laideur et de leur encombrement, et peuvent faire transpirer le bras des patients. Mais cela pourrait changer très bientôt grâce au Dr Abby Paterson, professeur à l’Université de Loughborough au Royaume-Uni, qui a développé un concept de logiciel qui permettra aux cliniciens de concevoir et de fabriquer des attelles imprimées en 3D sur-mesure pour le poignet qui ne sont pas seulement plus confortables et attrayantes, mais potentiellement moins chères que le les actuelles.
Les attelles, qui assurent une protection, un repos et favorise le soulagement de la douleur de l’articulation, pourraient être un atout majeur pour les personnes souffrant de polyarthrite rhumatoïde, le deuxième type le plus commun d’arthrite au Royaume-Uni qui affecte plus de 400.000 personnes, a déclaré Abby Paterson, de l’école de design .
Les attelles sont réalisées en scannant le bras d’un patient dans la «position appropriée. Un modèle d’attelle en 3D est alors conçu sur la base de l’analyse pour générer un modèle informatique.
L’imprimante 3D, de chez Objet Connex, peut alors produire autant attelles que nécessaire, et les cliniciens peuvent intégrer plusieurs matériaux dans une seule attelle comme des charnières intégrées en caoutchouc ou des caractéristiques d’amortissement. Elles peuvent être de n’importe quelle couleur, ont une conception de type maillée pour faciliter la ventilation et tout type de fixation que le patient exige.
Le logiciel est conçu pour permettre aux cliniciens qui n’ont aucune expérience dans la modélisation 3D de concevoir et fabriquer des attelles imprimés en 3D pour le poignet sur-mesure pour les patients.
Le Dr Paterson a été supervisé pendant son doctorat par le Dr Richard Bibb et le Dr Ian Campbell. Le Dr Bibb a eu l’idée des attelles de poignet sur mesure dans la fin des années 1990. Les Drs Bibb et Paterson poursuivent actuellement les possibilités pour effectuer une «analyse approfondie des coûts» pour la fourniture du service. Ils croient que, avec un certain soutien financier, qu’ils pourraient perfectionner le logiciel de CAO dans les 18 mois.
http://www.lboro.ac.uk/news-events/news/2014/june/129-wrist-splints.html