Des chercheurs de l’University College London (UCL) ont réussi à créer un nouveau récepteur optique qu’ils pensent être assez simple et économique pour être produire et installer à grande échelle. La nouvelle technologie utilise une fraction de composants de la technologie existante, et pourrait fournir des débits allant jusqu’à 10 Gb/s de transmission de données à domicile.
Alors qu’il y a eu d’énormes progrès dans la technologie de réseau à fibre optique au fil des ans, il y a toujours une grande difficulté à obtenir effectivement que ces larges bandes soient accessibles auprès des utilisateurs, avec la technologie se terminant d’une certaine façon dans des armoires au sein du domicile de l’utilisateur. Ce «dernier km» entre les armoires et les utilisateurs est généralement constitué de câbles en cuivre, avec des récepteurs optiques nécessaires pour étendre la technologie dans les maisons mais qui était trop coûteuse à installer sur une grande échelle.
Ces fils de cuivre offrent un débit moyen de l’ordre de 300 Mb/s de transmission de données. Bien que cela soit suffisant pour les besoins de la plupart des utilisateurs en 2016, cela va bientôt devenir insuffisante, avec des demandes de données qui devraient atteindre les 5 à 10 Gb/s en 2025.
Pour améliorer la situation, l’équipe de l’UCL a travaillé pour créer un nouveau récepteur optique qui est suffisamment bon marché pour une production à grande échelle, ce qui permet la mise en place d’une véritable technologie fiber-to-the-home à des vitesses allant jusqu’à 10 Gb/s. Les chercheurs ont travaillé à simplifier la conception de la technique, tout en améliorant sa sensibilité. Le nouveau produit est plus petit, et renferme entre 75 et 80 % de composants en moins que le matériel existant, réduisant considérablement les coûts de fabrication et d’entretien.
Un autre coût important dans l’installation d’une telle technologie est la pose des câbles à fibres optiques dans chaque foyer. Pour faire face à ce problème, l’équipe a compensé le récepteur par un émetteur laser, ce qui permet un seul câble d’être utilisé pour récupérer ou envoyer les données.
La technologie n’est pas encore toute à fait prête, et les chercheurs travaillent actuellement pour évaluer sa fiabilité. Une fois que le test sera terminé, et en supposant que tout se passe comme prévu, la technologie est bien placée pour avoir un grand impact sur l’industrie.
http://www.ucl.ac.uk/news/news-articles/0216/150216-fibre-to-the-home