Comme l’accès à l’eau potable continue d’être un problème partout dans le monde en développement, il y a une demande accrue pour des moyens plus faciles permettant de transformer l’eau contaminée et salée en quelque chose que vous pouvez boire. Des chercheurs du MIT ont peut-être trouvé une solution en utilisant une méthode qu’ils appellent « l’électrodialyse de choc». Elle utilise des ondes de choc électriques pour séparer l’eau contaminée ou salée en deux courants distincts, avec une barrière naturelle entre chacun.
La méthode développée au MIT est contraire à la plupart des systèmes de dessalement traditionnelles qui soit utilisent un certain type de filtre sans membrane qui peut se boucher avec le temps, soit des méthodes par eau bouillante qui nécessitent d’importants quantités d’énergie pour produire de l’eau propre.
Le procédé du MIT envoie l’eau à travers un matériau poreux peu coûteux fait de minuscules particules de verre, et à travers des membranes ou des électrodes en sandwich de chaque côté. A mesure que de l’électricité est appliquée au système, l’eau salée se divise en zones de concentration de sel appauvri ou enrichi. L’augmentation du courant génère une onde de choc entre les deux zones, ajoutant effectivement une barrière physique qui crée un flux d’eau douce d’un côté et de l’eau salée ou contaminée de l’autre.
Les chercheurs impliqués dans l’élaboration du processus disent que le système devrait être relativement facile faire évoluer pour du dessalement ou de la décontamination à grande échelle, mais qu’il ne serait pas immédiatement compétitif face aux méthodes d’osmose inverse actuelles utilisées à grande échelle pour du dessalement.
Ils ont ajouté, toutefois, qu’il existe un certain nombre de demandes initiales de leur méthode d’électrodialyse de choc y compris la décontamination des eaux usées générées par la fracturation hydraulique, ou le fracking, et la génération d’eau potable dans les régions éloignées ou dans des situations d’urgence où l’accès à l’eau douce pourrait être perturbé par des catastrophes naturelles
La prochaine étape est de créer un système plus vaste pour des essais pratiques.
Plus tôt cet automne, les chercheurs de l’Université d’Alexandrie ont annoncé une méthode tout à fait différente de séparation dénommée « pervaporation ». La viabilité commerciale de cette méthode est aussi encore à prouver.
http://news.mit.edu/2015/shockwave-process-desalination-water-1112